Quatre ans après sa labellisation Double V et un an après sa première place au palmarès de l’attractivité des centres-villes, la physionomie de Villefranche est en pleine mutation. Le point sur cette métamorphose avec le maire de Villefranche sur Saône, Thomas Ravier, qui répond aux questions du magazine Blocnotes n°362.
lire l'articleIl revient sur les sujets importants de la ville :
Entre la réhabilitation du quartier Belleroche, la construction de l’écoquartier Monplaisir, la transformation de la place du Promenoir (avec son parking souterrain) et d’autres chantiers, moins remarquables mais néanmoins existants, Villefranche se transforme pour offrir davantage de confort à ses habitants et un surplus d’attrait pour les futurs Caladois.
Après la démolition de la grande barre puis la réalisation de « la pépinière », le chantier de Belleroche entre dans sa deuxième phase, à savoir le relogement des habitants qui précède les travaux de démolition. En parallèle sera posée la première pierre de la Maison de santé, située à l’angle de la rue Laurent Bonnevet et de la rue de Belleroche.
À 200 m de l’hypercentre, l’écoquartier Monplaisir (étape 2), voit croître en ce moment même un bâtiment qui accueillera la Maison du Rhône (550 agents) et le Centre Communal d’Action Sociale de Villefranche. Viendront ensuite la construction d’une résidence seniors et la finalisation du parking en silo de 326 places. En lieu et place du parking aérien proche du CGR, un nouveau parc verra le jour, le parc Simone Veil, de près d’un hectare avec 300 arbres, des aires de jeux, des zones de rencontre et un potager collectif. « Ce sera le plus grand parc de la ville, un parc certifié au niveau bioclimatique. » L’écoquartier Monplaisir nécessitera encore quatre à cinq ans de travaux. Dans l’intervalle, y seront installés un établissement pour personnes handicapées et d’autres tranches de logements à haute qualité énergétique.
Coeur battant de la ville, le Marché Couvert, construit en 1933 et classé monument historique en mars 2021, doit être rénové. « Les travaux débuteront l’année prochaine. Dans la mesure où il y a du désamiantage, tous les forains devront être installés à l’extérieur sur trois rangées de stationnement. Pour l’heure, nous essayons de caler un calendrier pertinent qui ne nuise pas à nos commerçants. En compensation, le parking payant, à l’extrémité sud du marché couvert, sera gratuit. »
Débutés en septembre 2019, les travaux du Promenoir comprenant, entre autres choses, la construction du parking souterrain de 141 places et l’aménagement de la place foraine auraient dû s’achever à la fin de l’année. C’était sans compter la découverte de 8 000 sépultures en février 2021 directement sous le chantier.
Tandis que les fouilles menées par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) qui ont permis de mettre à jour un ancien cimetière paroissial de Villefranche ne sont pas terminées, il semble qu’une issue ait été trouvée afin que le creusement du parking puisse reprendre prochainement. « Nous savions qu’il y avait quelque chose par là, comme un peu partout à Villefranche, mais le fait est que l’archéologie préventive n’avait pas recensé l’emplacement en zone archéologique. »
Si la reprise des travaux se confirme, nous devrions avoir fin 2023, en plus du parking, un très bel espace dédié à la promenade et aux animations de toutes sortes. « Plutôt que d’avoir une grande place en gore, finalement assez peu usitée par les gens, notre volonté était vraiment de faire du Promenoir une place de vie, comme la Place des Arts en est une. »
29 offres
21 offres
44 offres
1 offres
0 offres